Maman et en couple depuis 10 ans avec le père de mon enfant, je me suis découverte sexuellement avec lui.
Il y a 3 ans, j’ai vécu un avortement, après ma première grossesse. Ce dernier était mûrement réfléchi, j’avais pris la décision et mentalement j’étais complètement sereine avec ce choix.
Avec mon compagnon, nous ne voulions pas d’autre enfant et pendant cette période, on s’est aussi pas mal ouvert l’un l’autre sur nos attentes sexuelles et nos fantasmes.
Avec un enfant, nous avions déjà revu pas mal notre vision de la sexualité. Avant d’être parents, paradoxalement, nous étions assez pudiques sur ces questions. Mais nos expériences de vie nous ont amenées à nous déconstruire complètement.
Et cette déconstruction nous a amené à aborder un sujet resté longtemps tabou et pris sur le ton de la rigolade quand on en parlait : la pratique de anal.
Mon homme m’a avoué se masturber en se doigtant parfois et ressentir du plaisir, mais avoir eu honte de me parler de cette envie, de peur de me choquer ou de me dégoûter. Il m’a aussi confié son envie que je le doigte à mon tour, mais qu’il comprendrait que ça ne me branche pas. Sur l’instant, je ne me voyais pas le faire, je ne l’avais jamais testé avec d’autres partenaires et j’avais peur de ne pas savoir m’y prendre. Mais cette discussion a quand même cheminé dans ma tête. L’envie de réaliser un de ses fantasmes et de lui faire plaisir était forte.
Le jour de l’avortement arrive, c’est une prise médicamenteuse. Nous ne sommes pas chez nous, on passe quelques jours chez ma belle-mère qui nous a proposé de garder notre enfant et nous soulager à ce niveau là.
Le médecin m’ayant prescrit la prise m’indique que les rapports post-avortement ne pouvaient reprendre qu’après 15 jours.
Comme je l’indiquais, la période pré-avortement n’a absolument pas joué sur ma libido. Au contraire, j’avais les hormones de grossesse en place (et les nausées qui vont avec) mais ça décuplait mon plaisir. Je savais comment ça finirait et psychologiquement j’étais plus que prête.
Deux jours après, l’avortement a été fait. On se retrouve seuls dans la grande maison de ma belle-mère. Cette dernière était partie se balader avec notre enfant.
Avec mon homme, nous sommes posés dans le lit. Collés l’un contre l’autre, à parler des dernières 48 heures. Mon homme s’assure que tout va bien pour moi, se montre très prévenant et attentionné. Je suis bien dans ses bras, l’intensité émotionnellement des jours précédents, redescend un peu.
Une discussion en entraînant une autre on reparle de son envie et il me demande quels sont mes fantasmes. Je suis plutôt classique dans ce que j’aime et je lui dis que j’aimerais un jour faire un plan à trois avec une autre femme.
Sous la couverture, je suis en culotte et lui est nu. À l’évocation de mon fantasme, combiné au contact avec la peau de ma cuisse, je commence à le sentir bander sur ma jambe.
Je me rapproche de lui, pour me coller encore plus, et on commence à s’embrasser langoureusement. Ce jeu de langues fait monter la pression un cran au dessus.
Mon homme commence à passer sa main sous mon t-shirt afin de caresser ma poitrine et moi je commence à le branler sous la couette, tout en s’embrassant.
J’étais très excitée mais suite aux événements, je ne me sentais pas de me faire toucher plus bas, je préférais attendre, et mon homme l’a très bien compris. J’ai voulu, en revanche, lui faire du bien.
M’approchant encore plus, je commence à lui relever la jambe afin de pouvoir caresser ses fesses. Je commence à lui caresser le haut de sa raie et je constate qu’il aime. Avant cette zone était INTERDITE !
Je continue mon exploration, en descendant tout en caressant cette zone, je lui caresse la fesse en même temps. Je commence à passer mon index sur son sillon interfessier pour masser cet endroit.
Je pensais être répugnée mais ça m’excite de le voir prendre autant de plaisir. J’oublie toutes mes appréhensions, ça se fait de façon naturelle et spontanée. Tout ce que ce j’aime.
J’arrive à son anus et lui demande si il aime ce que je suis en train de lui faire. Il me donne la marche à suivre, mais nous restons timides pour la première fois. Je ne lui masse que l’extérieur mais déjà le plaisir est grand. Il bande comme jamais, se laisse aller et est reconnaissant de ce que je lui apporte.
Je me glisse sous la couette pour finir de le sucer tout en titillant son anus en même temps. Je n’introduis pas mon doigt car je n’avais pas les ongles coupés à ras et que nous n’avions pas de lubrifiant à disposition.
Notre première approche de cette pratique se termine ainsi, nous sommes coupés dans notre élan car ma belle-mère revient avec notre enfant à la maison.
Mais cette expérience a été un tournant décisif sur notre ouverture d’esprit sur notre sexualité. En trois ans, nous avons énormément grandi sexuellement ensemble. On parle beaucoup librement de nos envies, notre libido est encore plus forte et il n’y a plus de tabous.
On a depuis testé la sodomie et l’introduction de jouets sexuels dans nos rapports à deux ou en solo. Je lui ai offert un masseur prostatique et je suis la plus heureuse quand je sais qu’il a pris du plaisir seul et qu’il explore ses zones érogènes à fond.
Cette expérience (l’avortement) qui aurait pu être traumatique a amené un renouveau dans notre couple et aujourd’hui nous sommes plus épanouis que jamais.