Cela fait vingt ans que je suis avec mon mari, nous avons 3 beaux enfants, la vie rêvée des magazines : excellent train de vie, une belle maison, la belle voiture, même le chien.
Les gens envient même notre couple. Sur les réseaux sociaux je montre ce quotidien via des photos que je choisis, que j’embellis et que je romance pour donner du rêve à mes abonnées.
Mais la réalité est toute autre. Cela fait bientôt 10 ans que je m’ennuie et que je feins d’être heureuse aux yeux des gens. Mais par lâcheté, certainement, je n’ose pas quitter cet homme, qui est un excellent père et qui me permet de maintenir un train de vie auquel je me suis habituée et que je ne veux pas abandonner.
Mon mari a toujours été un piètre amant, sexuellement il ne pense qu’à son plaisir et j’ai plus la sensation qu’il se fait l’amour à lui-même plutôt qu’avec moi. J’en ai déjà parlé avec lui, mais rien n’y fait, il continue à se regarder baiser et moi…je suis totalement frustrée.
Mais est-ce que l’on quitte une personne qui sexuellement ne vous comble pas ?
Pour pallier à ce manque j’ai investi dans des sextoys, mais ça ne remplace pas le corps à corps, les baisers et tout ce dont je rêve mais que mon mari ne me donne pas.
Après des mois de réflexions je saute le pas…et je m’inscris sur un site de rencontres…sans le dire à mon mari bien évidemment. Je renseigne quand même que je suis mariée et que je ne recherche que des plans sexe.
Je ne tarde pas à être sollicitée, et ça rebooste ma confiance en moi. Bien sûr je ne saute pas sur toutes les opportunités qui s’offrent à moi dans un premier temps. Après quelques jours, j’entretiens une conversation avec un homme, plus jeune que moi. Je vais l’appeler Mathéo.
Il a une vingtaine d’années, alors que moi j’approche des 50 ans, mais il a une façon de me parler qui me fait beaucoup d’effets. On recherche tous les deux la même chose, et on décide de se rencontrer pour de vrai après une semaine de discussion.
On prévoit de se voir juste pour baiser, pas de chichis, pas besoin de parler, je lui ai dis que j’avais très envie qu’on s’occupe bien de moi simplement.
Le jour J arrive, je suis impatiente. On a décidé de se retrouver pendant ma pause déjeuner, dans un hôtel non loin de mon lieu de travail, mais discrètement pour ne pas me faire repérer par mes collègues.
Avant de me rendre au rendez-vous j’enlève ma culotte et mes collants. Je suis en tailleur, j’ai une jupe droite et une petite chemise légère. Je me sens sexy et désirable, comme rarement je me suis sentie depuis que je suis mariée…
J’arrive au rendez-vous, Mathéo m’attends. Il est physiquement plus beau que sur les photos, et a l’air d’être habitué à ce type de rencontres. Je suis intimidée mais pressée et lui se montre très entreprenant.
Pour rejoindre la chambre on peut soit monter par les escaliers, soit prendre l’ascenseur. On prend l’escalier, je monte avant pour que Mathéo puisse mater mes fesses et mes jambes. Je relève légèrement ma jupe exprès. Ça ne loupe pas, il me dit qu’il est pressé qu’on se retrouve dans la chambre parce qu’il me prendrait bien dans l’escalier.
Ces simples mots suffisent pour que la tension sexuelle s’installe. Je l’invite à passer sa main sous ma jupe, juste pour qu’il sente que je suis excitée et pour le chauffer aussi.
On arrive enfin à la chambre, on n’attend pas et on se jette l’un sur l’autre. Mathéo se colle à moi pour m’embrasser à pleine bouche, sa langue est habile. Il sait comment si prendre et le fait bien. Je sens que sa pression à lui monte fort, il est en érection alors que je le colle toujours plus contre moi. C’est certainement son jeune âge qui le fait partir au quart de tour, mais j’aime cette fougue.
Je veux prendre les choses en main, et je le balance sur le lit. Je défais son pantalon et baisse son boxer. Il a un sexe déjà raide. Sa bite est épaisse, plus grande que celle de mon mari. Je n’ai qu’elle comme point de comparaison, parce que je n’ai fais l’amour qu’avec lui. Je commence à le sucer avec entrain. Je sais que je suis bonne à ça, parce que justement mon mari en raffole. J’aime lui montrer que je suis une femme d’expérience et je m’applique. À chacun de ses petits gémissements j’accélérais la cadence de mes va-et-vient. J’entends des « Oh putain c’est bon…continue…c’est trop bon », je le sens bouger dans ma bouche, je suis une machine à sucer.
Mathéo enlève sa chemise pour se retrouver complètement nu, et je suis à nouveau servie par la vue de ce corps de dieu grec, ses abdos parfaitement dessinés et une envie de me faire prendre violemment par cet homme. Il est tellement beau, désire me baiser et me le montre.
Il me met sur le lit, je suis sur le dos et il relève ma jupe. Il se glisse entre mes cuisses et me dit « Tu voulais être baisée, je vais bien te baiser ». Il écarte mes jambes pour rentrer plus profond et s’occupe de ma vulve. C’était la deuxième fois de ma vie qu’on me faisait ça et la première fois ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable… Il s’y prend vraiment bien, il est délicat et appuie sur mes cuisses en même temps. Je savoure chaque coup de langue, j’ai des frissons dans tout le corps.
Je lui dis « Baise moi maintenant! ». Il prends un préservatif, le mets en un temps record et à peine ai-je le temps de réaliser qu’il se retrouve en moi. J’étais vraiment bien, je n’avais aucune pression que de prendre le plaisir où il était. Il était vigoureux, la vue de son bassin saillant et la naissance de son pubis épilé m’excitait tellement. Il me caressait, il me regardait, il m’embrassait, il me disait que j’étais magnifique. Tout ce que mon mari ne m’a jamais dit ou presque jamais dit.
Je prends entre mes mains ses fesses toniques pour qu’il s’enfonce encore plus profondément, il sourit et aime ce mouvement. Je le fais bouger à mon rythme, il me dit qu’il ne va pas tarder et qu’il veut me prendre en levrette.
Je fais ce qu’il me demande, je me cambre et il attrape mes fesses. Je lui demande de les prendre très fermement, il me dit qu’il ne veut pas me faire mal, je lui dis que j’en ai très envie. Il le fait. J’ai toujours eu envie qu’on me claque, je lui demande de le faire, je sens que ça l’excite encore plus, il accélère son mouvement. Je me touche en même temps. Ses à-coups sont saccadés, il jouit, pas moi.
Je pensais qu’à nouveau j’allais être frustrée, comme je pouvais l’être avec mon mari mais là j’étais bien.
Mathéo ne voulait pas me laisser sur ma faim et m’a dit « Je t’ai dis que j’allais te baiser, l’orgasme était aussi inclus. ». Il m’a agréablement surprise. Il est retourné me lécher et il n’a pas fallu bien longtemps pour que je jouisse très fort. Ce jour là, j’ai pleuré, parce que j’ai réalisé à quel point ma vie sexuelle était monotone et tout ce que j’ai raté avec un homme qui se faisait l’amour. Il m’a fallu cette rencontre avec Mathéo, un homme bien plus jeune, pour réaliser que j’étais vivante au lit et que mon plaisir comptait autant que celui de mon partenaire.
Je suis retournée au travail sur un nuage. Je suis rentrée chez moi sans culpabilité.
Cela fait 6 mois que je vois Mathéo plusieurs fois par semaine, pour faire l’amour et plus…
Mathéo m’a dit qu’il était amoureux de moi et souffre de me voir malheureuse dans mon mariage, mais je n’arrive pas à passer le pas, alors que j’éprouve aussi des sentiments pour lui.
Cela faisait des années que j’avançais dans le noir, dans le superficiel, mais Mathéo m’ouvre peu à peu les yeux.
Mon mari ne sait toujours pas que je le trompe, mais je suis la plus heureuse pendant ces moments suspendus avec Mathéo.
Je ne sais pas combien de temps cela durera, mais je prends ce qu’il me donne.
